mardi 27 octobre 2015

Camelot

Un jeu de Reiner Knizia, illustré par François Bruel, édité par Asmodée
2002



Nombre de joueurs : Pour 2 à 5 joueurs

Age : 10 ans et +

Durée d'une partie : env. 40 minutes

Mécanismes :
  • Enchères
  • Hasard

Le thème :
Chevaliers

But du jeu :
A 2 ou 3 joueurs, le premier joueur qui obtient 5 jetons de couleurs différentes est déclaré vainqueur.

A 4 ou 5 joueurs, le premier joueur qui obtient 4 jetons de couleurs différentes est déclaré vainqueur.
Descriptif éditeur :
Cheveux courts, épées longues.

Prenez part au plus grand des tournois, celui organisé par le Roi Arthur en son château de Camelot et participez à des combats endiablés en prouvant votre valeur avec toutes 

les armes nobles du Moyen-âge (l'épée, la masse, la lance ou la hache), voire moins nobles (le bourpif !).


A l'aide de vos cartes, soyez plus fort que vos adversaires ! Un jeu drôle, rapide, tactique, pour toute la famille !
Ce que j’en pense :
Dans Camelot, les joueurs incarnent des chevaliers combattants en l'honneur de la reine Guenièvre. Chaque joueur possède au départ une main de 8 cartes, comprenant des cartes de couleur (violet, rouge, bleu, jaune et vert) correspondantes à des armes différentes et numérotées de 1 à 7, des cartes de soutien de couleur blanche et des cartes action. 
Le premier joueur est chargé de débuter un tournoi en choisissant une arme (couleur). Pour participer à la joute, les adversaires devront enchérir sur la couleur de façon à dépasser la valeur des dernières cartes jouées. Un joueur remporte le tournoi lorsque son dernier adversaire à abandonné (car ne pouvant pas faire une enchère supérieure). Le vainqueur remporte alors un jeton de la couleur correspondante à la dernière arme jouée.

Ce fut un plaisir certain de redécouvrir ce jeu qui prendra toute sa saveur si l’on y joue avec une humeur joviale et décontractée, sans chercher à être trop calculatoire.
La part de bluff et la présence des cartes actions apportent un certain chaos agréable et nécessaire pour un jeu qui serait sans doute assez rébarbatif sinon.
Le matériel est de bonne qualité et les illustrations pleines d’humour.
Si le jeu peut durer en longueur, il suffit d’aménager les règles en réduisant le nombre de tournois victorieux pour gagner.
Le côté trop léger du jeu peut déplaire à certains joueurs trop sérieux. A l'inverse, d'autres aimeront le côté décalé des parties.

Au final, Camelot n’a pas trop mal vieilli et reste un bon petit jeu de début ou de fin de soirée.
Ce jeu s’adresse :
Joueurs occasionnels,
Grand public.

Les points positifs :
Jeu léger au thème décalé,
Illustrations pleines d'humour.

Réserves :
Certaines parties un peu longues pour ce genre de jeu,
Élaboration d'une stratégie difficile (mais est-ce bien l'intérêt de ce jeu ?)

Matériel :
110 cartes agréables aux illustrations très humoristiques et 25 jetons en plastique (5 par couleur d'armes).





La fiche du jeu Camelot sur le site de l'Association philÔjeux.

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